Présentation des armées

Présentez ici vos armées et personnages. Pourquoi partent ils à l'aventure? (Pour Simon bien sûr, tu dois trouver une raison de venir dans le vieux monde).

Allongé sur la paillasse au fond de sa tente,Cahalt était perdu dans ses pensées. Le sommeil et lui n'étaient pas très bons amis et même après de dures et longues batailles,il avait du mal à s'endormir. L'introspection et la méditation étaient donc devenus un rituel quotidien
Souvent, il repensait a ce qui l'avait mené à cette vie nomade.

Tout avait commencé quelques années plus tôt. Son père, baronnet d'un petit domaine au sud de Parravon, l'avait pour la première fois emmené dans sa tournée d'inspection des terres. Le temps était sec mais le froid commençait déjà à mordiller les chaires,l'hiver s'annonçait rigoureux. Alors qu'ils approchaient d'un village de bûcherons à l'orée d'Athel Loren, ils entendirent ce qui semblait être des bruits de batailles. Malheureusement, en arrivant au village,ils réalisèrent qu'en lieu et place de combat se tenait une véritable boucherie.
À l'arrivée des chevaliers,les assaillants arrêtèrent pour un temps le massacre. Cahalt n'avait encore jamais rencontré le peuple fée et la vision qu'il en avait était en totale contradiction avec les récits de son enfance. Le champion elfe s'approcha et s'adressa au baronnet dans un bretonnien parfait, hormis un accent faussement mélodieux qui contrastait avec les lames ensanglantées qu'il tenait:
- Ces humains ont coupé plus d'arbres qu'il ne leur était permis. Passez votre chemin et nos deux peuples demeureront amis.
Ces quelques mots avaient été crachés avec un tel mépris que c'en fut troublant..mais la goute d'eau qui fit déborder le vase de la compréhension et de la patience du jeune chevalier fut l'acquiescement de son père. Comment pouvait-il mettre en balance la vie de ses sujets, fussent-ils serfs, avec des bouts de bois ?! C'en était plus qu'il ne pouvait en supporter.
Alors que la colonne entamait son demi-tour, Cahalt éperonna son destrier et chargea. Bien que pas vraiment équipé pour la guerre,la surprise lui procura un avantage non négligeable. Le chef sylvain tomba sous les sabots de sa monture et trois autres furent passés au fil de l'épée. Les elfes se ressaisirent bien vite et le flèches commencèrent à voler. L'humain fit virevolter son palefroi de gauche et de droite pour évier les traits mortels mais sa chance ne pouvait durer,les elfes étaient connus pour leur adresse à l'arc.
Alors qu'il cherchait une solution tout en continuant de retarder l'inévitable, il aperçut une poignée de chevaliers charger la position elfique. Les sylvains, ne s'y attendant pas,rompirent leur formation et s'enfuirent dans les bois.
La victoire fut pourtant de courte durée car Cahalt et les quelques preux qui lui vinrent en aide se virent encerclés par leurs propres compagnons.
Le baronnet s'approcha de son fils et lui mit son poing dans la figure sans autre forme de procès.
- Réalises tu seulement ce que tu viens de faire?
Son ton était tellement froid et sec que personne n'osa répondre. Après un lourd silence, il reprit,mais il y avait un léger tremblement dans sa voix:
- Je n'ai pas le choix,déposez vos armes. Nous rentrons. De la, vous serez transférés à Parravon où le duc décidera de votre sort.

Le retour sembla interminable pour les prisonniers mais personne n'avait le cœur à la conversation.
La suite était assez floue dans la mémoire de Cahalt. Après quelques jours dans les cachots de son père, ses compagnons et lui devaient être escortés jusqu'à la capitale du duché. En route,la colonne fut attaquée,par qui,cela demeure encore aujourd'hui un mystère. Aucun des compagnons ne peut se souvenir des événements de ce jour,mais tous se souviennent d'un symbole en forme de lance levée et de bouclier.
Quoi qu'il en soit,ils furent miraculeusement sauvés. Cahalt et ses chevaliers fondèrent leur compagnie,dédiée à Myrmidia, et,depuis, beaucoup les on rejoints dans leur lutte pour la Justice, malgré leur statut de hors la loi.
Traqués comme des bêtes sauvages,il survivent en tant que soldats de fortune, aidant les plus démunis.
Si vous avez des problèmes, si personne ne peut vous aider et si vous pouvez les trouver, peut-être pourrez vous engager la compagnie de la Lance du Sud.

Excellent, voilà enfin un des protagonistes qui se lance (du sud? mouarf).

Plus qu'à attendre les 3 autres, dont Thomas, qui m a dit qu'il jouerait finalement les Elfes Sylvains. Celà ne présage rien de bon

arf...les oreilles pointues...on aurait voulu le faire exprès qu'on aurait pas fait mieux

moi qui pensait que mes seuls ennemis serait les orcs...je viens de trouver pire  

Enfin bon voila, si vous préférez ouvrir un autre poste pour présenter votre armée, comme Valmir l a fait, libre à vous.

LoL...il a choisis de jouer les Peaux Vertes..on ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il comprenne où poster..
c'est du grand Actor Studio..il est à fond dans le rôle

Oh le breto , c'est toi qui me regarde???
https://www.youtube.com/watch?v=cLJuMjXLm0c

Test d'animosité ==> raté

Voila la mienne

"Kailinn était amer. Une fois de plus.

Machinalement, il encocha une flèche à son arc, le banda, et tira. Son tir perça l'orbite d'un porte-étendard orque qui se tenait bizarrement sur un sanglier. Ses forestiers et lui-même faisaient pleuvoir la mort depuis les frondaisons, et tandis que certains elfes sylvains laissaient échapper un sourire à chaque ennemi abattu, Kailinn semblait absent, comme absorbé par d'autres pensées.

Quatre années avaient passé depuis que son frère Kailar avait été abattu par un de ces humains primitifs qui peuplaient les contrées au delà d'Athel Loren. Kailinn avait accueilli sa mort avec calme, se contentant d'assurer à ses proches qu'il chercherait vengeance, comme pour se plier à ce qui était devenu une sorte de tradition chez les siens. Il n'avait jamais été très proche de son frère : des deux, Kailar avait toujours été le plus doué, le savait bien et ne manquait jamais une occasion de le lui rappeler. Leur rivalité avait été dure, et d'autant plus frustrante que Kailar avait souvent eu l'ascendant sur lui. En vérité, il avait accueilli la mort de son frère avec un sentiment de libération.

Une autre flèche fusa de son arc. Un cri bref y répondit.

Il ne fit pas grand-chose pour retrouver le meurtrier dans les mois qui suivirent. Lorsqu'on lui faisait remarquer sa passivité, il répondait que des affaires plus urgentes requéraient son attention. Son détachement cachait en fait un grand trouble dans son esprit. Il avait tout pour être satisfait de la mort de son frère : il était désormais fils unique, celui assis à la droite de son père lorsque celui ci siégeait au conseil, et ses parents semblaient avoir reporté sur lui même toute la fierté et tout l'amour qu'ils pouvaient éprouver envers Kailar. Alors pourquoi ressentait-il cette sensation d'inconfort ?

Un forestier au nord émit un sifflement mélodieux. Kailinn y répondit en mimant la chouette en période d'amour. Instantanément, huit elfes se mirent en mouvement vers l'endroit d'où provenait le sifflement. Les orques semblaient se replier par là bas, et il était hors de question d'en laisser s'échapper.

Ce n'est qu'en allant voir l'oracle Aïna qu'il comprit qu'il ne pouvait pas se résoudre à accepter ses nouveaux statuts aussi simplement. Toute sa vie, son frère avait prouvé être au dessus de lui à quasiment tous les niveaux ; Kailinn n'avait cessé de se surpasser pour arriver à sa hauteur, sans jamais y arriver. Il ne pouvait pas accepter d'être un second couteau, un petit frère ne devant sa place qu'à la suite d'une défaillance du grand. Pire, depuis la mort de Kailar, il sentait sa rigueur habituelle faillir, n'ayant plus de rival à qui mesurer son excellence.

- Kailinn ? Vous allez bien, mon ami ?
La voix de Raiku avait sorti Kailinn de sa torpeur. Les derniers bruits de bataille venant du nord arrivaient à peine aux oreilles pourtant affûtées de ceux de sa race. Il répondit laconiquement :
- Oui. Préparez vous à vous mettre en route.
- Vers quelle destination ?, demanda Raiku.
- Le sud.

Quatre années. Aïna avait mis quatre années à retrouver l'humain responsable de la mort de son frère. Le résultat était décevant : un pourceau nommé Cahalt, errant dans la fange avec ses soudards. Mais qu'importe. Kailinn savait que sa vengeance déterminerait si oui ou non, il était digne de figurer à la droite de son père. "

oulalala des ennemis avant même les premiers jets de dés !! Ca promets !! On n attends plus que le récit de mon frère, et vos listes, j ai déja rçu celle de Valmir.

Xantico avait été bâtie sur un point tellurique de grande importance, dans le cratère d'un volcan situé un petit peu au nord de la Lustrie. A son apogée, cette cité était l'une des plus florissantes, de par sa position qui la rendait inviolable, physiquement et magiquement, et car la chaleur des sources environnantes étaient idéales d'une part pour la flore et la faune locale, mais surtout pour les hommes-lézards dont la population s'accroissait sans souffrir d'aucun manque.

Cependant l'eau avait coulé sous les ponts depuis, les continents s'étaient déchirés et la cité se trouva isolée de la Lustrie. La chaleur du volcan s'était ternie lentement mais surement pour s'éteindre à jamais. Les animaux, les plantes et fruits comestibles devenaient de plus en plus rares. La ligne tellurique n'existait plus et la barrière magique enveloppant la cité avait disparu.
Xantico n'était maintenant plus que l'ombre d'elle-même, tombant en ruine peu à peu et la nature reprenait ses droits dessus. Toutefois elle était toujours habitée.

Le jeune prêtre Xixe Kippu dévalait en toute hâte les 457 marches du temple de Xantico, et comme chaque matin de la nouvelle lune, Yaqaletue l'attendait en faisant les 100 pas aux bas des marches et l'apostropha rageusement :
-"Nous ne pouvons resster issi! La montagne de feu ss'est éteinte depuis trôa-ssents-sssoissante-ssept lunes, les eaux ssont devenues froâdes ou ssont taries, nous ssommes de moins en moins nombreux à voâr le jour dans les bassins de frai..."
-"Il a parlé!" interrompit Xixe Kippu bouillant d'excitation, "notre plasse n'est plus à Xantico"
Voilà tellement longtemps que le prêtre-mage Slann Tetlot Lanqil était resté muet, contemplant les étoiles à la recherche de réponses auprès de Dieux disparus depuis des éons, que la nouvelle stupéfia Yaqaletue qui siffla d'étonnement de sa langue reptilienne et reprit
-"Et qu'a-t-il dit d'autre? Que ssommes-nous ssenssés faire? Où aller?"
-" Nous devons traversser la Flaque! Notre ssalut ou notre perte sse trouve ssur le Vieux Monde" dit Xixe Kippu d'un ton solennel.

La parole d'un prêtre-mage Slann était irrévoquable et indiscutable, les habitants de la cité se mirent donc à l'oeuvre sans tarder.
Pratiquemment tous les arbres de l'ile furent abattus par les kroxigors et transportés par d'immenses mastodontes domestiqués, tandis que les skinks s'afferairent à amasser toutes les réserves de nourriture et d'eau et que les saurus construisirent d'immenses pagodes de bois munis de voiles et de rames.
La cité fut donc abandonnée, et guidé par les ordres du Slan, les hommes-lézards prirent la mer sans hésitation ni peur aucune, afin de confronter le destin qui les attendait au delà de la Flaque, sur le Vieux Monde...

Ah , les hommes lézards s en viennent quémander de la nourriture sur le vieux monde.

J'attends encore quelques news de Furion et la première bataille sera lancée.

Cahalt faisait les cent pas dans sa tente. Sa colère l'empêchait de réfléchir...d'une certaine façon,il se sentait coupable. Si seulement il avait accepté la mission, Fergan, Ryuji et Thyia serait peut-être encore en vie...mais combien d'autres serait mort à leur place?
Le retour d'Artanae et de quelques archers était une consolation mais rien ne pouvait remplacer les vies perdues...la druidesse était revenue emplie de honte et personne ne pourrait renvoyer ni elle, ni aucun des quelques survivants de son unité sur un champ de bataille avant un bon moment..ils avaient fuit le combat et il s'en voulaient d'avoir survécu de la sorte. Pourtant, malgré la perte de tant de nobles âmes,la mission était un succès et Artanae était revenue avec la récompense, sans doute pour alléger sa conscience.

Une dizaine de jours plus tôt,la Compagnie avait été contactée par des prêtres de Morr au sujet d'un imminent danger qui menaçait un ancien artéfact. Celui-ci, d'après les ecclésiastiques, se trouvait sur la route d'une armée inconnue..les prêtres offraient une belle récompense pour la protection de l'objet, mais ils ne pouvaient prévoir plus précisément la nature des troupes qui s'en approchait. La réponse de Cahalt fut directe. La taille et la puissance d'un potentiel ennemi n'aurait eu aucune importance si il s'agissait de protéger des vies, mais il était hors de question de mettre en danger ses hommes pour une quelconque babiole!
Les prêtres n'avaient pas insister et s'étaient retirés. Le problème n'était pas résolu pour la cause. Fergan, un des lieutenants de la compagnie, chevalier chevronné mais vrai tête brûlée, aurait bien voulu accepter la mission. Il pensait qu'un petit risque était acceptable pour une telle récompense. Cahalt dût hausser le ton, chose qu'il faisait très rarement, pour faire revenir l'ordre, mais il pensait l'incident clos.
Le lendemain, il partit avec quelques hommes pour rencontrer des informateurs et il ne pensait déjà plus à l'incident. C'est lorsqu'il revint 4 jours plus tard qu'il réalisa le désastre. Pendant son absence, Fergan avait réussi à convaincre quelques chevaliers de protéger l'artéfact pour les adeptes de Morr. La suite était facile à comprendre.
Cahalt s'était rendu sur le champ de bataille, avait érigé un bûcher funéraire et y avait incinéré chaqu'un de ses subordonnés de ses mains. Cela avait légèrement atténué sa colère mais la douleur était vraiment vivace.
Il lui faudrait vite trouver une noble cause à défendre..

Les skinks caméléons s'étaient infiltrés très tôt observant les humains procéder à l'installation de leur trébuchet ainsi que quelques pieux épars.
Les trombes d'eau qui s'abattaient sur la plaine diminuaient fortement la visibilité, aussi, les chevaliers sur pégase ne virent même pas d'où vinrent les dards empoisonnés qui criblèrent l'un d'entre eux, ce qui étonnemment suffit à les mettre en déroute.
Après s'être rapprochés furtivement, ils dardèrent à nouveau, cette fois-ci en direction d'une troupe d'archers retranchés derrière quelques pieux épars, les obligeant à abandonner ceux-ci pour faire face à la menace. Mais les archers eurent bien du mal à leur tirer dessus, les skinks caméléons se fondaient dans la nature, et après quelques sifflements de sarbacane, les archers prirent la fuite.

Les téradons volaient parmis les nuages en guettant une proie esseulée et reperèrent une petite bande de cavaliers qui s'étaient fort avancés. Ils fondirent sur eux, lachant leurs rochers sur les malheureux, avant de reprendre leur vol, les rendant pratiquement intouchables.

Yaqaletue et son fidèle Qastatet étaient partis un peu au devant des troupes, en éclaireur, humant l'air et cherchant des traces. D'ailleurs, des traces il en trouvait énormément, une bataille avait eu lieu ici, des orques et des elfes s'étaient battus récemment. Distinguant vaguement la silouhette de ce qu'il avait pris pour une tour en ruine, Yaqaletue écarquilla les yeux quand celle-ci bougea, accompagné d'un bruit caractéristique, il se retourna pour prévenir les lanciers saurus mais il était trop tard, le rocher arriva sur eux, prélevant presque une demi-douzaine d'entre-eux.

Les téradons quittèrent le confort des cieux et s'abattirent sur l'équipage du trébuchet, qui après quelques pertes, prit la fuite.

Les chevaliers sur pégase se rallièrent juste à temps pour se faire charger par Qastatet, dont il sortit d'un laborieux mais victorieux combat héroïque à 1 contre 3.

Des archers mené par une sorcière décochèrent une volée de flèches sur les saurus, et de rage Yaqaletue chargea ces derniers ce qui l'empêcha de s'attrister sur ses compagnons écrasés.
Les archers firent de leur mieux mais la sorcière ordonna de battre retraite et s'enfuit.
Après quelques temps, Yaqaletue abandonna sa poursuite, la sorcière devait sûrement user de magie pour être aussi rapide et la pluie n'aidait pas.

Il observa le champ de bataille et se rendit compte qu'il s'était fort éloigné et que malgré que ses efforts de guerilla avaient portés ses fruits, rien n'était encore joué. Le général adverse étaient encore en vie, menant sa cavalerie lourdement protégée au détour d'un bois et se dirigeait dangereusement vers les saurus qui protégeaient le tertre dans lequel se trouvait paraît-il, un trésor prodigieux, peut-être même une Plaque des Anciens,  osait espérer Tetlot Lanqil.

Yaqaletue tardait d'en découdre avec le général adverse et fit galoper son sang-froid à toute allure mais il était fort loin et savait qu'il n'arriverait pas à temps pour empêcher les saurus de se faire massacrer. Il cria donc à ses tirailleurs skinks se trouvant à l'orée des bois de tendre une embuscade à la cavalerie. Les skinks obéirent aveuglément, sachant que leur mort, bien qu'assurée, était destinée au plus Grand Bien. Les skinks sortirent des bois, lançant leurs javelines de toute leur force, mais celles-ci ricochèrent contre les armures des chevaliers caparaçonnés, qui les écrasèrent jusqu'au dernier.

Un Bastiladon enlisé dans la boue pendant tout ce temps se dépetra pour se diriger lentement, mais surement, vers la cavalerie. Est-ce un  éclairci parmi les nuages ou un éclair qui tomba sur la Machine Solaire jusque là inefficace, nul ne le sait, car les seuls qui regardaient dans cette direction furent éblouis. Un gigantesque faisceau de lumière pure désintégra purement et simplement plus d'un tiers de la cavalerie, au plus gros étonnement de tous.

La vitesse de charge de la cavalerie avait légèrement diminuée mais ce n'était hélas toujours pas suffisant. Yaqaletue ordonna à ses Téradons d'harceler eux aussi l'ennemi. Les téradons obtempèrerent et vinrent gouter à leur tour aux lances de cavalerie et aux sabots meurtriers.
La cavalerie s'étaient peu à peu immobilisée, c'était le moment idéal pour en venir à bout.
Yaqaletue ordonna à tout le monde de les charger. Les saurus de front, Yaqaletue sur le flanc droit, et le bastiladon sur le flanc gauche. Le sang-froid de Yaqaletue qui n'avait pas eu une minute de répit depuis le début de la bataille, se dit qu'il était grand temps de se reposer et de manger un petit quelque chose. L'animal n'avança point, malgré les ruades assenées, au plus grand dam de Yaqaletue. Le combat final se ferait sans lui.

L'impact sur la cavalerie n'eut pas l'effet escompté, le bastiladon, plein de boue, glissa et rata les chevaliers. Les saurus quant à eux, subirent les attaques du seigneur et de ses 2 compagnons sans broncher. Les chevaliers avaient fauchés une petite demi-douzaine de saurus, mais c'était désormais un vrai mur de lances, de crocs, et de griffes qui s'abbatit sur eux, perçant de part en part de trois lances l'un des héros.
Suite à cette perte, à l'empêtrement dans la boue et les cadavres, à cette maudite pluie qui ne s'arretait jamais, à ce fiel d'un dragon, la résolution des chevaliers restants se brisa, ils tentèrent de s'enfuir, mais le bastiladon les balaya d'un énorme coup de queue et les saurus achevèrent les survivants au sol.

Yaqaletue ne savait pas sur quel pied danser. D'un côté, la bataille s'était pratiquement passée comme prévue, et les pertes étaient minimes dans son camp. D'un autre coté, , le tertre était vide. Impossible et impensable que le Slann aie menti, c'était donc les orques ou les elfes qui s'en étaient accaparés. Il fallait les retrouver. Ile le fallait! Mais quelles traces suivre ? Celle des orques, ou celles des elfes?
Qastatet l'interrompit dans sa tourmente et l'avertit qu'une caverne avait été trouvée non loin de là, pouvant éventuellement procurer le gîte et peut-être même le couvert aux hommes-lézards, las de la pluie, mais ses subordonnés attendaient ses ordres...

alala avec toute cette pluie on pourrait croire qu ils se battaient en Belgique... en tt cas bien sympa ces petites histoire